Un démon et sa douce sorcière

allez hop, je me lance ici c'est une fic sur Eyeshield 21, un manga sur le sport.

L’ultime victoire

Ils concouraient contre Gakuen Alexanders et étaient menés de quinze points, 26 à 42… Pourtant, l’équipe était heureuse, ils étaient les premiers à réussir à marquer autant de points contre eux… Hiruma esquissa un sourire et annonça la prochaine tactique… Ils se mirent tous en position offensive et le sourire simple du démon se transforma en sourire diabolique et il rit sous sa cape, passant sa main gauche derrière le dos et indiquant un chiffre. Ceux qui se trouvaient derrière lui froncèrent des sourcils mais s’abstinrent de tout commentaire.

- Seeet ! annonça le lycéen. Hut ! Hut ! Hut ! continua-t-il en tendant les mains vers la balle que lui avait envoyé Kurita.

Lorsqu’il la réceptionna, il la porta à son côté droit, attendant que son Eyeshield vienne la chercher. Le jeune homme l’empoigna et commença à courir droit sur son adversaire, celui qui se considérait comme le vrai Eyeshield 21 tandis que le démon mit lui aussi ses bras en protection, prit son élan, sauta sur le dos de son fuckin’ porc et prit appui sur ses épaules pour aller encore plus haut et loin ; il atterrit face à la quaterback, qui fut surprise. Son sourire s’élargit et ses yeux regardèrent ce qui se tenait dans ses bras croisés ; la jeune femme suivit son regard et ses yeux se dilatèrent alors que son rival se mettait déjà à courir vers la zone en-but.
Il se retrouva face à trois opposants, mais les passa sans grands problèmes par deux spins et une feinte pour finalement arriver à la zone visée, marquant ainsi un touchdown ; Musashi fit un kick leur donnant encore un point ; ils en étaient maintenant à 33-42. Encore neuf points… en trois minutes. Quelle idée de faire un kick…
Hiruma sourit.

- Ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé comment gagner… en commençant par un Devil Bat Bullet.

Ce fut le silence total, tous approuvaient ce plan, excepté une personne ; Musashi avait fait attention à un mot en particulier…

- « En commençant »… ?

Le démon le regarda avec un air malicieux.

- Oui, en commençant, fuckin’ croûton, c’est bien ce que j’ai dit. Le Devil Bat Bullet ne sera qu’un leurre. En fait, fuckin’ crevette… je vais d’abord te donner la balle, mais dépêche-toi de me la rendre. Ensuite, vous n’aurez qu’à suivre les instructions durant le match. Tout ce que je veux, c’est un receveur à courte, moyenne et longue distance, ajouta-t-il en fixant les receveurs l’un après l’autre, leur désignant d’un simple regard où ils seraient. Ils hochèrent de la tête et tous se mirent en position.

Yamato était songeur ; qui donc ne connaissait pas la ruse légendaire de Hiruma ? Personne. Et personne ne pouvait prévoir ses tactiques non plus. C’était terrible, ils étaient pris dans les mailles du filet qu’il avait dressé autour d’eux. Après avoir discuté avec ses coéquipiers, ils allèrent se placer face à leurs adversaires.

- Seeet ! Hut ! Hut ! Hut ! cria Hiruma.

Il reçut la balle qu’il laissa à Sena, qui continua droit devant lui, laissant croire qu’il protégeait le ballon. Yamato se rua sur lui, se laissant prendre au piège. Quand il vit que le sprinter n’avait pas la balle, il observa Hiruma, qui avait un sourire diabolique… et qui préparait un Devil Bat Bullet. Tous foncèrent sur le quaterback, dont le sourire s’élargit encore.

- Medium Pass ! hurla-t-il en regardant Taki.

La balle partit… loin. Très loin. Sena continuait par ailleurs à courir, car Yamato l’avait laissé pour se jeter sur Hiruma. Taki attrapa la passe dans un « A-ha-ha ! » retentissant puis commença à courir, tandis que Sena arrivait et lui prit finalement le ballon pour continuer la route vers la zone d’en-but à la vitesse de la lumière, qu’il atteignit deux secondes plus tard, au grand étonnement de tous les adversaires, qui avaient tous plaqué Hiruma, lui-même hilare.

- Comment as-tu fait pour… Rien n’indiquait tout ce plan ! fit Yamato.
- Le plan n’a pas été défini à l’avance, Yamato, sourit le démon.
- Mais comment…
- Les yeux.
- Les yeux ?
- Les yeux.

Yamato n’arrivait pas à comprendre. Comment, par un simple regard…

- Vous êtes finis, ajouta Hiruma.
- Comment ça ?
- Avez-vous déjà essayé d’arrêter un kick de Musashi ?

L’équipe adverse en resta sans voix. Il leur dévoilait son plan…

Les Devil Bats eurent encore un point par le kick de Musashi puis ils se réunirent.

- Qu’est-ce que tu fais, Hiruma ? On a encore deux points à rattraper et deux secondes ! explosa Juumonji.
- Un kick vaut combien de points, l’aîné ?
- Trois points, pourquoi… ? Attends, tu veux faire un kick ?
- Évidemment, quoi d’autre ? Musashi est le Magnum des 60 yards, après tout…
- Combien, Hiruma ? demanda l’intéressé.
- 59 yards exactement, sourit le démon. Ça devrait aller, non ?
- Mouais…
- Allez, prouve-moi que tu mérites ton surnom, fuckin’ croûton.
- Je vais essayer, mais je ne te garantis rien.
- Tu ne vas pas essayer, tu vas le faire.

Après cette petite discussion, ils se remirent en place tandis que les Gakuen Alexanders ne pensaient plus à la probabilité d’un kick, surtout d’une telle distance. 59 yards, c’était bien trop. C’était pourquoi ils s’attendaient à la course de Sena.

- Seeeet ! Hut ! Hut ! Hut ! cria Hiruma, recueillant la balle qu’il mit en place pour le kick, surprenant les adversaires.
- Non, c’est faux. C’est une parade… souffla Yamato.

Pourtant, Musashi se jeta à moitié sur le ballon en hurlant, son pied le frappa violemment et l’espoir des Devil Bats partit vers le but, 59 yards pus loin. Tous suivirent le ballon des yeux, époustouflés.

- Une chose est certaine, Musashi. C’était le plus beau, dit Hiruma. Même s’il ne rentre pas, nous pourrons tous être heureux, heureux d’être arrivés à 2 points derrière cette fabuleuse équipe.
- Oui. Rien que pour ça, il faudra être heureux.

La balle continuait à survoler le terrain, fonçant au milieu exact du but.

- Ça rentre, conclut Hiruma.
- Ou pas… enchaîna pourtant Yamato.

Hiruma le regarda, incrédule, puis tourna à nouveau les yeux vers la balle… qui allait droit sur… le côté intérieur de la barre ! Le ballon allait tomber à l’intérieur de la zone d’en-but… Mais il sourit.

- Ça me va, répondit-il.
- Hein ?

La balle frappa de plein fouet la barre et tomba vers la zone d’en-but, provoquant immédiatement les larmes chez les Devil Bats… sauf chez deux personnes.

- Attrape cette fuckin’ balle, la crevette ! hurla Hiruma.
- Quoi ? lança Yamato en se tournant vers le sol…

Sena se trouvait dans la trajectoire du ballon et l’attrapa au moment où il allait toucher terre, faisant ainsi un… touchdown.

Les Devil Bats avaient gagné 46-42 ! Yamato tomba au sol, dépité.

- Co… Comment ont-ils… ? Quand ont-ils… ?
- Parfois, il faut savoir se résigner à ce genre de choses, lui dit sagement Karin. Même quand on a du mal, il le faut.
- Comment peux-tu être aussi calme ? On a perdu !
- Il n’y a pas que ça dans la vie. Et dis-toi qu’eux, c’était leur rêve que d’en arriver là et de nous vaincre. Nous, ça fait longtemps que nous n’avons plus un tel rêve.
- Tu veux dire que leur rêve les a aidé à gagner ?
- Oui, ce rêve les a poussés dans leurs dernières limites à tous. Ils se sont entraînés dur pour nous vaincre et leurs efforts ont payé, c’est tout. Nous étions peut-être trop sûrs de nous, sûrement même.


Les Devil Bats se ruèrent sur Sena, qui se fit d’abord massacrer le dos par les coups de pieds congratulateurs des trois « frères Hah-hah » puis se fit jeter dans les airs. Ce fut le cas pour tous, excepté Hiruma, Musashi (ces deux-là avaient catégoriquement refusé) et Kurita (le côté arrière des cerveaux de chacun le leur avait rappelé à temps, ils préféraient ne pas finir à nouveau écrasés par ses 150 kilos).
Hiruma se mit à l’écart et s’assit sur un banc, la tête baissée. Mamori fut la seule à le remarquer mais préféra le laisser tranquille.
Le démon savait pertinemment que c’était fini pour lui. Son père l’attendait… Il serra les dents alors que quelques gouttes tombaient… la pluie avait commencé à tomber, se mêlant à l’eau des yeux du lycéen.

- C’était l’ultime victoire… les amis.




Note : 59 yards fait environ 55 mètres

Moi, je n'aime pas trop ce manga, mais cette fic est très bien. J'ai appris à mieux le connaître !!
Mets la suite !

bon, je me suis décidée à revenir un peu x)
Alicia, as-tu vu les épisodes 65, 108 et 125 ? si tu les as vus, c'est pas possible que t'aimes pas x)


Terrible révélation

Il se leva et se dirigea vers la sortie des joueurs, pour se rendre dans leurs vestiaires. Il ouvrit son casier, et y découvrit une enveloppe, qu’il ouvrit. Le premier mot le fit immédiatement froncer les sourcils, ça suffisait déjà pour savoir qui lui avait écrit…

« Youichi, je t’ai laissé le billet.

D’ailleurs… félicitations pour ta victoire. Tu leur fais confiance, et ça se voit, bravo.

Ton père »

Il regarda encore dans l’enveloppe et y vit le billet, qu’il eut immédiatement envie de déchirer –pourquoi pas, d’ailleurs ?–. Il ne fit que soupirer et le rangea dans la poche de la veste qu’il venait d’empoigner. Puis il se changea, n’étant pas d’humeur à rester plus longtemps. Au moment où il allait partir, il entendit le commentateur l’appeler, le priant de venir sur le terrain.

Il ferma les yeux, sans pour autant bouger.

- Je ne peux pas… murmura-t-il.

- Qu’est-ce que tu ne peux pas ? lui demanda quelqu’un derrière lui, le faisant sursauter.

- Depuis quand es-tu là, Musashi ?

- Depuis deux petites minutes.

- Je ne peux pas continuer… Allez vous faire féliciter sans moi…

- Ce n’était pas toi qui un jour avais dit que tu avais hâte de voir les Gakuen à genoux devant toi ?

- Oublie ça… Je… Dis aux autres de ne pas me chercher… conclut Hiruma, les larmes aux yeux en se remémorant toutes ces années.

Puis il partit en courant, ne voulant pas montrer cette eau menaçant de couler à chaque instant. Musashi le laissa partir, sachant qu’il ne fallait pas insister avec son ami. Il tourna les talons et rejoint le reste de l’équipe.

- Et Hiruma ? demanda Kurita.

- Laissons-le tranquille, il est parti, inutile de le chercher, lui répondit-il.

L’équipe revint donc vers leurs adversaires vaincus, la mort dans l’âme, malgré les circonstances. Ils se mirent en ligne face à leurs opposants, chacun face à celui qui lui correspondait ; Karin se retrouvait devant… le vide. Une grosse goutte de sueur perla sur son front, tandis que les autres se serraient la main.

Monta serra la main du fils de son idole et sourit. Son sourire lui fut rendu et il alla voir « Honjô-sama » pour le féliciter d’avoir élevé un tel fils.

……………………………………

Tous étaient en train de s’entraîner, malgré la fin du championnat ; il ne fallait pas qu’ils se relâchent. Hiruma avait disparu depuis maintenant une bonne semaine, ça en devenait inquiétant.

À la fin de la journée, Musashi averti l’équipe de son intention, à savoir aller voir son ami là où il habitait. Il partit donc du lycée et se dirigea vers l’est de la ville (je n’ai pas choisi cette direction pour rien, car Est est égal à Gauche). Il marcha longtemps, jusqu’à l’arrêt de bus l’emmenant dans la rue où habitait le démon. Il resta dans le véhicule pendant dix bonnes minutes, avant qu’il ne s’arrête dans la rue à laquelle il devait descendre. Après avoir traversé la rue toute entière, il arriva devant un immeuble, dans lequel il entra. Il monta les marches jusqu’au sixième étage et tourna à gauche pour s’arrêter devant la porte 66 –et où se trouvait une immense affiche de publicité pour le football américain–, à laquelle il toqua. Il entendit un grognement sourd et quelqu’un s’approcha d’un pas lourd. Cette même personne ouvrit la porte et observa son visiteur d’un regard vitreux.

- Qu’es’ tu fous là, fuckin’ croûton… ? soupira-t-il.

- On n’a plus le droit de venir voir ses amis, maintenant ? lui demanda Musashi.

- Pfff… Je sais pas… J’te dis tout de suite, je viendrais pas à l’entraînement…

- Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Pourquoi es-tu si démotivé, tout d’un coup ?

- Toutes manières, je vais bientôt me barrer, alors à quoi bon continuer ? demanda-t-il avant de lui claquer la porte au nez.

Musashi resta devant cette saleté de porte encore longtemps, interloqué. Puis il prit un bout de papier et un stylo et y écrivit quelques mots, avant de faire glisser la feuille sous la chose qui aurait bien pu lui prendre son nez. Une fois cela de fait, il repartit chez lui, toujours songeur.

Le lendemain, tout le monde vint le voir et lui demander des nouvelles de Hiruma.

- Il va bien… répondit-il sans pourtant avoir l’air certain de ce qu’il disait.

- Tu peux nous dire ce qu’il s’est passé, tu sais ? lui dit Mamori.

- Non, il ne s’est rien passé de spécial, pas besoin de raconter… répondit Musashi.

Il se dirigea vers le club-house, faisant signe à Kurita, pour qu’il l’accompagne.

- J’ai demandé à Hiruma de venir à onze heures ici pour éclaircir certaines choses…

- Musashi, que s’est-il passé ?

- Hiruma m’a dit qu’il allait partir…

- Heeeiiiinnn ? Mais pourquoi ?

- C’est ce que je veux mettre au clair…

Ils étaient maintenant devant le bâtiment, onze heures s’approchaient. Hiruma arriva les mains dans les poches, en habits de tous les jours.

- Salut, s’exclamèrent Musashi et Kurita à l’unisson.

- ‘lut… soupira le démon.

- Allons à l’intérieur, proposa le kicker.

Ils se rendirent dans le club-house. Une fois que Kurita eut fermé la porte, Musashi questionna son ami…

Pendant ce temps, Mamori et Suzuna devaient déposer des paquets au club-house. Lorsqu’elles y arrivèrent, Mamori tendit la main pour ouvrir la porte, mais soudain elle entendit Musashi poser une question qui la tétanisa :

- Alors, Hiruma… Pourquoi veux-tu partir, et surtout où ?

« Non… Hiruma-kun… va partir ? Est-ce pour ça que Musashi, ce matin… » songea-t-elle.

- Mamo-nee, ça va ? lui chuchota Suzuna.

- Ecoute…

Les deux jeunes filles collèrent leur oreille contre la porte :

- Je repars là d’où je viens, à savoir les États-unis, répondit Hiruma.

- Et… pourquoi ? continua Musashi.

- Pour tenir une promesse que j’ai faite.

- A qui ?

- A mon meilleur ami… Mon père a été chargé de m’y ramener dès que j’aurais terminé mes études au lycée…

- Et… Mamori ? demanda Kurita, anxieux.

« En quoi est-ce que ça a quelque chose à voir avec moi ? » pensa la nommée.

Hiruma sourit.

- Elle ne va pas en crever, dit-il, amusé.

- Mais elle t’aime ! s’énerva Musashi.

- Qu’est-ce que tu en sais ? s’enflamma Hiruma. Elle a l’air bien avec son mec… ajouta-t-il, une once de tristesse dans la voix.

- Il suffit de la voir… elle s’inquiète toujours pour toi, elle est la seule à rester avec toi lorsque que tu es blessé…

- C’est son boulot, le coupa le démon. En tant que manager, elle…

Il fut coupé par le poing de Musashi.

- IDIOT ! Tu ne sais donc pas ce qu’est l’amour ?

- Si je ne le savais pas, je ne pourrais pas dire que j’aime cette manager de malades, répondit le blond en se massant la joue.

- En tout cas, le proverbe « L’amour est aveugle » est bien vérifié chez toi…

- La ferme… soupira le lycéen en se levant.

Mamori laissa son paquet tomber par terre, extrêmement surprise. Ses joues étaient en feu.

« Il… m’aime ? Non, ce n’est pas possible… »

Un gros fracas se fit entendre par les trois fondateurs des Devil Bats. Hiruma ouvrit la porte et découvrit devant lui une Mamori toute tremblante et rougissante avec un carton à ses pieds et une Suzuna qui regardait cette première avec un air malicieux. Une petite antenne représentée par une mèche de cheveux pointait son aînée. Il en resta sans voix. Cela voulait-il dire que…

- Depuis quand êtes-vous là ? demanda-t-il.

Mamori le fixa de ses grands yeux bleus et déglutit.

- Pourquoi ne me l’as-tu jamais dit ? le questionna-t-elle.

- Parce qu’il n’y avait aucune raison de le faire, répondit-il sèchement.

- Donc ça t’était égal qu’on sorte ensemble ou pas…

« Non, ce n’est pas ça, Mamori… » songea-t-il.

- Admettons. Mais est-ce que tu sais comment je fonctionne avec mes petites amies ?

- Tu les embrasses cinquante fois et… oh, je vois… C’est la même chose pour celles que tu aimes ?

Il resta quelques secondes silencieux puis…

- Exactement. Après, à toi de choisir. Ton mec actuel, fidèle et qui t’assure une relation durable ou… celui que tu aimes, mais qui t’enverra bouler après cinquante baisers ?

« Je rêve… Il est donc vraiment comme ça ? Le salaud… »

- Très bien. Vis ta vie comme tu le souhaites, mais ne compte pas sur moi pour rentrer dans ton jeu ! cracha-t-elle, hors d’elle, avant de tourner les talons pour retourner sur le terrain.

- Suzuna… dit Hiruma.

- Oui ?

- Dis-lui de ne pas parler de cette discussion, ni de tout ce que vous avez entendu…

Elle vit une grande tristesse dans son regard, hocha la tête, mit rapidement les paquets à l’intérieur avant de repartir retrouver Mamori et lui transmettre le message…

Wza j'adore !
T'écris super bien !!
Mets vites une suite s'il te plaît !

Première approche

Mamori se laissa tomber sur son lit, en larmes. Hiruma l’avait déçue, une fois de plus. Et là, cela faisait plus mal encore. Soudain, sa mère l’appela :

- Mamori ! J’aimerais te demander quelque chose !

La jeune femme sécha ses larmes et descendit.

- Oui ?
- Pourrais-tu aller à l’épicerie, s’il te plaît ? Voici la liste, lui dit-elle en lui tendant un bout de papier.
- D’accord, soupira sa fille en prenant la liste.

Elle partit immédiatement et arriva après dix minutes de marche à un arrêt de bus, où elle attendit quelques temps que véhicule n’arrive. Après cinq minutes de route, elle descendit et arriva à l’épicerie, où elle entra. Elle jeta un coup d’œil sur la liste et alla chercher du riz. Mais au moment où elle prit le paquet, quelqu’un la bouscula et elle le lâcha.

- Ah… pardonnez-moi mademoiselle, je ne faisais pas attention… s’excusa l’homme en ramassant ce qu’il avait fait tomber et en le rendant à Mamori.

Elle prit le paquet et regarda l’inconnu avec haine, prête à lui hurler dessus. Mais à son grand étonnement, cet inconnu ne l’était pas tant que ça…

- Hi… Hiruma-kun ? balbutia-t-elle. Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
- Oi, fuckin’ manager… dit le lycéen.

« Juste à l’instant, il était totalement différent… Il ne se comporte donc en démon qu’avec les gens qu’il connaît ? »

- Je n’ai plus le droit de faire les courses ? continua-t-il en haussant un sourcil.
- Si, bien sûr… Mais il n’y a pas plus proche de chez toi ?
- Non.

Il continuèrent à discuter tout en faisant les courses pour Mamori -Hiruma n’était venu que pour acheter des chewing-gums sans sucre-.

- Mmh… bava Mamori face à des choux à la crème. J’ai bien envie d’en acheter un ou deux pour la route…
- Pff… A force de manger des cochonneries, tu vas finir par devenir obèse, railla Hiruma.
- C’est ça.
- Je le vois d’ici, tu as pris au moins trente grammes ! enchaîna-t-il en pointant du doigt le ventre de la jeune femme.
- Bon voyons.
- Tu veux la preuve ? demanda-t-il très sérieusement. La voilà ! s’exclama-t-il d’un ton enjoué et en lui relevant le T-shirt puis en lui empoignant le ventre, révélant ainsi la minuscule couche de graisse en trop.
- EEH ! hurla Mamori, rougissant légèrement.

Elle l’engueula joliment, provoquant un fou rire chez le démon. Elle finit par payer les achats en laissant tomber ses choux à la crème. Ensuite, elle repartit vers l’arrêt de bus où elle était descendue en arrivant, suivie de Hiruma.

- Hiruma-kun, qu’est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle, lassée.
- Tokyo est une ville dangereuse, la nuit, l’informa-t-il. Surtout pour une belle jeune femme.
- Tu veux jouer au garde du corps ?
- Admettons que, hein… soupira le jeune homme.

Ils attendirent dix bonnes minutes que le bus n’arrive, mais cela suffit à Mamori pour vérifier les dires du quaterback : beaucoup de voyous étaient passés, prêts à la kidnapper, ce qui aurait été le cas depuis longtemps si Hiruma n’avait pas été là et ne les aurait pas chassés d’un « tch » menaçant. Elle fut tout aussi rassurée de sa présence durant le trajet à pied jusqu’à sa maison…

- Eh bah, tu dois te la couler douce, là-dedans ! remarqua le lycéen en voyant où Mamori habitait.

Il resta avec elle jusqu’à ce que sa mère ouvre et la laisse entrer, puis rebroussa chemin…

- Jeune homme, j’aimerais vous remercier d’avoir raccompagné ma fille, l’interpella la mère. Voulez-vous rester dormir ici, cette nuit ?
- Maman, non, ce n’est pas la peine… lui chuchota Mamori.

L’oreille droite de Hiruma bougea légèrement, signe qu’il avait entendu quelque chose de suspect, et un sourire diabolique se peignit sur ses lèvres. Il se retourna et le diabolisme se transforma en gentillesse :

- Oui, volontiers, je vous remercie ! sourit-il. Par contre, je n’ai pas d’affaires…
- Ne vous inquiétez pas, on vous donnera le nécessaire.
- Très bien, dit-il en entrant joyeusement dans la maison.

Il sentit aussitôt une délicieuse odeur épicée lui monter aux narines.

- Curry aux crevettes ! s’exclama-t-il. Vous m’avez l’air d’être une très bonne cuisinière !
- Je vous remercie ! Oui, c’est du curry aux crevettes ! Mamori, tu l’emmènes avec toi ?
- Oui, maman.

Et ils montèrent dans la chambre de Mamori, particulièrement bien rangée.

- Eh bah *, heureusement que tu n’as jamais vu ma fuckin’ chambre… souffla-t-il.
- Elle est si désordonnée que ça ?
- Oui, un vrai bordel. Et encore, je pèse mes mots…
- P… Pardon ?

Ce fut le silence total : Hiruma n’aimait pas répondre à une question dont on connaissait déjà la réponse… Elle décida donc de réviser pour le lendemain et s’assit sur sa chaise de bureau. Cinq minutes plus tard, elle sentit le souffle chaud de Hiruma dans son cou, ce qui la fit terriblement rougir.

- Hi… Hiruma-kun, qu’est-ce que… balbutia-t-elle.
- Je lis ce * de cours, je te rappelle que je ne suis pas venu, ces derniers temps, la coupa-t-il.

Elle préféra se taire, même si elle trouvait étrange que Hiruma s’intéresse tant aux derniers cours… Une heure plus tard, elle sentit un changement radical dans le souffle sur sa peau : là, ce n’était plus la sensation qu’elle avait jusque là, où le quaterback ne faisait que respirer en regardant par-dessus sont épaule. Non, maintenant, ses lèvres effleuraient la peau de son cou et il avait commencé à expirer par la bouche, la faisant frissonner. Il montait doucement vers son oreille droite, dans laquelle il souffla légèrement, avant d’attraper une mèche de ses cheveux bruns avec ses lèvres. Sa main gauche, restée sur le dossier de la chaise, fut légèrement décalée vers droite.
Mamori était totalement déroutée ; elle respirait fort et rapidement, se faisant submerger par le plaisir, tandis que le lycéen se remettait à souffler dans son cou. Mais un instant plus tard, elle ressentit une vive douleur et gémit tout doucement : Hiruma avait planté ses dents -crocs ?- dans sa chair, mais il les retira aussitôt, léchant les quelques gouttes de sang qui s’échappaient de la morsure, replongeant Mamori dans un état d’ivresse totale. Soudain, il empoigna de sa main droite -qui était sur le bureau- le côté gauche de la chaise sur laquelle était assise la jeune femme.
Il la réveilla à nouveau en tournant brusquement la chaise, faisant crier surprise la pauvre lycéenne, qui agrippa par réflexe les côtés de l’objet. Elle regarda le quaterback, lui demandant de cette manière ce qu’il voulait. Il sourit, posa un genou sur le siège et s’approcha dangereusement d’elle ; leurs lèvres n’étaient plus séparées que de quelques millimètres. La lycéenne en fut étonnée et eut un léger mouvement de recul. Hiruma continua son approche ; leurs bouches se frôlaient, elle était hypnotisée par ses yeux verts foncé…