Ben, j'vais vous poster cette fan fic ici aussi =)
Comme ça, ceut qui suivent pas depuis le début pourrons tout savoir x)
Chapitre 1 : Le sommeil d’un ange
Bulma marchait sur le bitume mouillé, le parapluie bien haut. Vegeta, les bras pleins de sacs, marmonnait encore et encore contre elle. Cette idée la fit sourire. Elle était amoureuse. Que pouvait-elle y faire… Le sayen la sortit de sa torpeur en grognant.
- Fais gaffe où tu marches, idiote ! Tu va mettre tes pieds dans les flaques et c’est hors de question que je te porte en plus des sacs !
- Mais arrête de ronchonner deux minutes, le sermonna-t-elle, et puis je sais très bien où je marche.
- Ah oui, murmura-t-il, je n’en suis pas si sur.
- Et bien, tu penses mal ! s’exclama-t-elle pour clore cette discussion.
Bulma vit Vegeta lever les yeux au ciel. Elle sourit comme à chaque fois qu’il lui parlait. Le simple ton de sa voix la faisait frémir.
- Et puis pourquoi j’ai du t’accompagner ?
- Pourquoi ! s’écria-t-elle. Parce que ça fait à peine deux jours que mes parents sont partis à la station thermale en nous laissant le frigo rempli et tu l’a vidé comme un affamé !
- Et alors, j’ai faim, j’ai faim, soupira-t-il.
- Même ce n’est une rai…
Bulma fut coupé dans sa phrase. Ses pieds venaient de glisser sur le goudron mouillé et elle tombait à la renverse. Elle ferma les yeux en étouffant un cri de terreur. Alors qu’elle se préparait d’avance à une chute sur le sol dur, elle ne sentit pas sa respiration se coupé comme à chaque fois qu’elle tombait sur le dos. Elle regarda alors. Vegeta la retenait sans difficulté avec son bras libre, l’autre gardant toujours les millions d’achats de la demoiselle. Un sourire de moquerie s’était dessiné sur son beau visage et les joues de Bulma s’empourprèrent. Elle se releva et immédiatement et d’un geste automatique, se mit à lisser les plis de sa veste d’un revers de main pour cacher son malaise. Le rire du prince résonna dans ses oreilles.
- Je te l’avais dit. Tu es pathétique… dit-il d’un jet
Bulma récupéra le parapluie qui, pendant l’incident avait prit la poudre d’escampette hors du trottoir. Le ramenant sur son épaule, elle ignora Vegeta, le laissant sous la pluie jusqu’à ce que Caspule Corp apparaisse dans son champ visuel. Bulma s’arrêta alors et l’attendit. Il la rejoignit en deux, trois pas et fut surpris de son attitude. Bulma s’approcha de lui et glissa sa main entre dans la sienne. Vegeta écarquilla les yeux, déstabilisé par ce geste d’affection et fut tenté de lui renvoyer dans la figure mais il s’en empêcha. Bulma lui avait fait découvrir ce sentiment terrien. L’amour… Lui il trouvait ça stupide mais il savait très bien que la jeune fille ne le laissait pas indifférant. Il détestait cette sensation mais, ils gardèrent leurs mains liés sous le regard des passantes jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la maison. A ce moment là, Vegeta posa les paquets dans le hall et gravit les escaliers quatre à quatre avant de claquer sa porte, signe que dans aucun cas, il ne fallait le déranger. Bulma, sans faire attention à cet énergumène, ouvrit les sacs chargés à bloc de nourriture et rangea le tout dans le frigo en écoutant le bruit de la douche qui résonnait depuis sa chambre. Alors monsieur se lavait. La pluie ne devait être pas propre pour sa royale personne. Quand elle eut fini, il ne restait plus qu’un sac. Un sourire malicieux sur les lèvres, elle saisit les hanses et monta dans sa chambre avant de tourner la clé dans la serrure. Elle s’assit sur son lit et, les yeux remplis d’excitation sortit une boite du paquet. Elle l’ouvrit pour dévoiler une tenue noire. Elle l’enleva de la boite et la déplia soigneusement. Elle était sublime. C’était une robe sombre à bretelle. Col en V, dentelle. Bulma était émerveillée par la douceur du tissu. Elle se débarrassa de son jean et de son débardeur avant de l’enfiler par-dessus ses sous vêtements. Elle s’approcha à petit pas du miroir et resta stupéfaite…
- Magnifique… murmura-t-elle en touchant la surface glacée du bout des doigts.
Le miroir lui rendit le compliment. Bulma fit quelques pas de danse, prise dans une valse invisible avant de s’effondrer sur son couvre lit, les joues rouges, le cœur battant la chamade au fond de sa poitrine. Il fallait qu’il la voie. Jamais elle n’avait été aussi belle. Elle déverrouilla sa chambre et quitta la pièce, ses pieds nus s’enfonçant dans la moquette du couloir. Son organe vital tambourinant comme un fou, semblait prêt à crever sa peau si fine en un seul mouvement. Elle avait peur de sa réaction. Bulma s’arrêta devant la porte et déglutit avant de poser une main délicate sur la poignée froide. Boum, boum. Elle ouvrit la porte. Boum, boum. Stupide cœur amoureux !
- Vegeta, tu es là ? murmura-t-elle d’une voix presque inaudible et tremblante.
Le silence lui répondit.
Bulma passa sa tête par l’entrebâillement et finit par rentrer toute entière dans la chambre. Vegeta était assis dans un fauteuil, les yeux clos par le sommeil. Elle s’approcha de lui d’un pas maladroit et s’assit sur l’accoudoir duveteux. Le visage paisible, il semblait transporté ailleurs. Dans son monde peut-être. Ce monde dont il parle à perte de temps. Ce monde où il combat tout le temps. Ce monde qui sauvagement avait été détruit…
- Heureusement qu’elle n’existe plus ta planète, chuchota-t-elle en caressant le visage du prince du bout des doigts, sinon, jamais tu ne serais venu et jamais je ne t’aurais aimé…
Vegeta bougea. Il changea sa tête de côté dans son repos. Bulma passa sa main dans ses cheveux noirs encore humide. Il était dans sa tenue habituelle. Celle qu’il préférait. Un pantalon noir et tee-shirt noir. Il adorait les couleurs sombres. Bulma avait choisis celle de sa robe en souhaitant que ça lui plaise. Elle ramena une mèche bleue derrière son oreille et prit la main du prince endormi dans la sienne. Elle emmêla ses doigts aux siens, espérant qu’il ne se réveille pas. Bulma posa sa tête contre son épaule et finit par s’assoir sur ses genoux. Ses paupières restèrent fermées. Ne te réveille pas. N’ouvre pas les yeux. Rêve autant que tu le peux. Bulma passa ses mains derrière sa nuque et posa ses lèvres contre les siennes avant de cacher son regard azur.
On entendait plus que le bruit régulier de leur respiration mêlée...
Je t’aime…
Voilou mes Chériiies <3